Travaux à l’université Paris 8

Préambule

Les arts plastiques

Dans le cadre de l’approfondissement d’un projet d’education artistique

Comment distinguer les productions naturelles de celles de l’art ?

Pourquoi se poser la question ? Parce que certaines choses qui sont produites par la nature ressemblent à celles produites par l’art, soit par leurs formes une fois qu’elles sont faites, ce qui peut être troublant, soit par la manière avec laquelle elles sont produites, ce qui est encore plus troublant. C’est par exemple le cas de certaines pierres qui semblent être le fruit d’un travail, ou comme le dit Valéry, le cas d’un coquillage.

Mais c’est surtout le cas avec certains animaux, qui sont des êtres naturels, lorsqu’ils transforment eux aussi et de manière orientée, déterminée et non pas hasardeuse des éléments du milieu naturel dans le but de les adapter à leurs besoins. On pourrait dans ce cas parler de travail ou d’art comme on parle de travail et d’art pour parler des transformations que l’homme fait subir au milieu pour l’adapter à ses besoins. Or, nous ne le faisons pas d’ordinaire. Pourquoi ? Qu’est qui distingue la production par l’art des productions naturelles qu’il s’agisse de celles que les forces de la nature réalisent ou qu’il s’agisse de celles que réalisent certains êtres naturels.

La différence tient en une distinction : le mécanisme et les instincts d’un côté, la réflexion et la préméditation de l’autre. Telle est la thèse commune de Kant et de Marx sur la question. La représentation de ce qui va être produit ainsi que de la manière avec laquelle on va produire précède toujours la production elle-même. Et cette représentation est pensée : aperçue et réfléchie.

Comment en être sûr puisque après tout nous ne pouvons pas dire en toute certitude que les abeilles ne pensent pas ? Nous pouvons l’affirmer parce que si les animaux qui transforment le milieu naturel pensaient eux aussi, ils ne feraient pas toujours la même chose et toujours de la même manière. Le fait de penser avant implique le fait de maîtriser son projet. Thèse de Pascal : les abeilles faisaient les mêmes ruches il y a mille ans.

1. Introduction

Qu’est-ce que c’est « c’est quoi que l’on a voulu dire ici et représenter là. ici. De quoi s’agit-il ? La recherche idenditifie autenthentifie, énumère, clarifie, simplifie, Note /document sera mis a disposition en format PDF après réalisation.

Les photos (1)(2) ont été réalisées en tant que photographes amateurs, avec un NIKON Coolpix 775, en collaboration avec Olivier Baheux, dans la commune de la Riche, au mois d’avril près de la ville de Tours dans une casse automobile, dépositaire de ferraille. Le temps, ce jour là était nuageux avec quelques éclaircies et propice aux averses.

La fascination pour le miroir comme l’autoportrait déformant (que nous appellerons « du deuxième type ») pourraient bien n’être que les symptômes d’une perte ou d’une recherche d’identité, d’une difficulté à se percevoir tel qu’on est « photographiquement ».

 

 

 

(1) Reflets dans une flaque d’eau

L’accès n’étant pas complètement fermé, nous avons pût accéder aux monticules de ferrailles de toutes sortes. Epaves de voiture, débris de ferrailles, etc. Nous avons pris les précautions nécessaires en avançant dans ce labyrinthe de voitures accidentées désossées, perchées en équilibre les unes sur les autres.

Je me suis dirigée dans les dédales de ce labyrinthe pour atteindre les débris de ferrailles qui m’inspiraient plus particulièrement, cherchant ce que la nature pouvait composer comme « chefs d’œuvres.

2. Phase concrête

Nous avons étés inspirés tous les deux par la masse de voitures qui tenaient en équilibre, nous pouvons distinguer dans l’habitacle des formes (dix volumes cylindriques dont six roues), le tout tenant en équilibre semble soutenue à la base par des cylindres longitudinaux et verticaux. En regardant la forme composée par toutes ces formes diverses, on peut dessiner des lignes sinueuses qui ne sont pas sans évoquer les vagues de la vie.

 

 

 

 

Les couleurs chaudes oranges de la tôle rouillée en second plan faisant apparaître au premier plan des particules de minerais bleu ou l’on peu distinguer des petits amas de poudre de rouilles font appel à l’imagination. Pour beaucoup d’observateur, ce n’est sans rappeler un paysage volcanique, le feu. Le feu, dans les rites initiatiques de mort et de renaissance, s’associe à son principe antagoniste, l’eau. C’est ainsi que les jumeaux de du Popol-Vuh, après leur incinération, renaissent d’une rivière ou leurs cendres ont été jetées.

4. Imag’in

Ces deux photos ont été réalisées d’après des tôles rouillées redessinées sous photoshop d’après l’original suivant l’inspiration du moment.

 

 

 

17 nov, etc.)

Les empreintes de la rouilles dessinent des lignes, des volumes, des couleurs qui constituent des ensembles ordonnés, capables d’agir sur la sensibilité Cette image sous différents aspects me fait penser à un début d’écriture calligraphique instaurer par les hommes pour mieux appréhender et apprivoiser le monde hostile qui les entourait. Voir article Science et Vie a ce sujet de l’anthropologie. Ces deux photos sont des originales toujours réalisées d’après des tôles rouillées.